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Découvrir Dinant

Encaissé dans la vallée de la Haute-Meuse, sur les rives du fleuve, Dinant forme une longue bande urbaine adossée aux falaises sombres du Condroz.

La région de Dinant, dans le sud de la Belgique, (Wallonie, francophone) est connue pour ses richesses paysagères autant qu'architecturales, ce qu'illustre à merveille la ville : le rocher Bayard offre un exemple de ce que la géologie peut produire de spectaculaire, tandis que dans la ville, la citadelle domine de son rocher la région environnante.

Le rocher Bayard est une spectaculaire aiguille rocheuse d’une quarantaine de mètres de haut se trouvant en bordure de la rive droite de la Meuse. 

  La légende du Rocher :

Bayard est le nom du cheval des quatre fils du duc Aymon, prince des Ardennes. Ces quatre frères, preux chevaliers (et leur cheval) sont les héros d’une chanson de geste du Moyen-Age.

D’après, les fils Aymon fuirent la cour de Charlemagne tous les quatre à dos de leur seul cheval Bayard à la suite d’une querelle qui occasionna la mort d’un neveu de l’empereur. Poursuivis par les troupes de l’empereur ils se trouvèrent cernés sur les hauteurs de Meuse. Montés sur Bayard, ils s’avancèrent jusqu'à l’extrémité de l’arête rocheuse qui, à cette époque adhérait encore à la montagne voisine. Au moment où l'empereur croyait enfin les tenir, l'intrépide bayard frappa le roc de ses sabots et s'élança d'un bond prodigieux pour atterrir de l'autre côté du fleuve. Le grand bloc rocheux fut brisé en deux par ce coup des sabots de Bayard. Sur la roche désormais célèbre on trouve encore aujourd'hui  l'empreinte du sabot de Bayard !!

En contrebas, un autre monument remarquable, la collégiale Notre-Dame, emblématique de l'architecture wallonne du XIIIe siècle.

La ville serrée au bord de l'eau accueille le long de ses quais les bateaux des plaisanciers ainsi que les croisiéristes : naviguer sur la Meuse est une activité particulièrement prisée de tous les vacanciers dans la région.

Fondé par Jean de la Cambe dit Gantois, échevin  de Lille  et bourgeois ayant fait fortune dans le négoce d'albâtre, l'Hospice Gantois a été classé monument historique en août 1923 et en août 1967  pour sa toiture et sa façade.

 L'Acte de fondation de l'Hospice Gantois (daté du 3 juillet 1462) explique la volonté de Jean de la Cambe de faire, de ce nouvel édifice, un lieu où pouvaient être entretenus (gîte, couvert et soins) treize vieillards  indigents .

Progressivement (du XVIIIème au XXème siècles), l'hospice devint un vrai hôpital (au sens moderne du terme). Il resta en activité jusqu'en 1995. Puis, en 2003, il fut transformé en hôtel de luxe : l'Hermitage Gantois.

 Dans la niche une statue de Saint Jean Baptiste

 Joyau du gothique, le choix de la pierre comme matériau de construction ( et non de la brique) dénote une volonté de prestige. L'élan vertical du gothique est renforcé par les 48 statues des comtes et comtesses de Flandre. A noter les 24 blasons des villes qui formaient le "Franc" de Bruges.

La  basilique du Saint-Sang : constituée par l'imbrication d'une église inférieure, romane, et d'une seconde, gothique, par-dessus, le tout relié par un escalier extérieur Renaissance, à l'angle de l'hôtel de ville. Dans la chapelle haute, sur un autel rococo, repose l'ampoule du Saint-Sang qui contiendrait quelques gouttes du sang du Christ. La légende raconte que lors de la deuxième croisade, Thierry d'Alsace reçut des mains du patriarche de Jérusalem quelques gouttes du sang du Christ. Chaque année, le jeudi de l'Ascension, la procession du Saint-Sang rassemble des centaines de pélerins et draine des dizaines de milliers de spectateurs sur son parcours.

 Chaire de vérité de la basilique du Saint-Sang