A la fin du 19ème siècle, les carrousels-salons étaient des monuments nomades. Ils voyageaient à travers l’Europe d’une fête foraine à l’autre.
A l’intérieur, manèges, orgue et même salle de bal offraient un luxe inaccessible au quotidien populaire.
La fête foraine est, entre 1850 et 1950, un fait social comme l’a fait par la suite la télévision ; elle vulgarise la modernité, la technique et la science…
Le jeu de massacre est l’équivalent des guignols de l’info, la parade celui des spots publicitaires…
Le music-hall, le théâtre et même le cinéma y sont présents.
A l’apogée des carrousels-salons, la fête foraine a donné naissance à un art décoratif : l’art forain…dont je vais vous en faire découvrir quelques-unes de ses facettes.
A l'entrée du musée : un Orgue de carrousel (orgue Hooghuys)
Orgue de Barbarie
Quelques-uns des manèges nomades...
Cheval cabré
Détail du manège de vélocipèdes : datant de 1897, c’est vle plus ancien manège du musée et…le plus écologique car il fonctionne grâce à l’énergie des mollets !!
Une fois ses 2,5 tonnes lancées, il file à 62km/h, son chapiteau tourne dans le sens inverse, accentuant encore l’impression de vitesse…
Quelques jeux…
Jeu de passe-boules ; au cours de son évolution dans les fêtes foraines, ce jeu a revêtu plusieurs formes, restant cependant au fil des ans, toujours aussi attractif.
Jeu de massacre
Quelques éléments de décoration
A l’extérieur : le théâtre de verdure : un jardin fantastique intemporel habité par les elfes (petit clin d’œil à Laure)
Chaque façade a fait l’objet d’une mise en scène particulière, incluant poteries et bois figuratifs.
Pas de fête foraine sans roulotte !!
La visite de ce musée est un vrai bonheur pour les enfants, mais aussi pour les adultes car il nous permet d’entrer dans le monde du rêve et de l’imaginaire présent en chacun de nous…
